Puis-je louer mon bateau privé à un touriste venant à Minorque ?

Baco de Nauticcharter en fondo marino turquesa

Dès juillet 2024, les particuliers pourront louer leur bateau aux touristes  

Bienvenue sur la question d’un millon de dollars, il s’agit d’une modification juridique formalisée dans le BOE et dans le domaine de la Carte Nautique qui permet, en principe, aux propriétaites de bateaux privés (et non professionnels) d’avoir le bateau en gradins. Chez Nautic Charter Menorca, nous sommes tellement conscients qu’il y a une question dont nous devons nous préoccuper, que nous avons l’article pour vous en tant que particulier ce que vous pouvez faire avec bateau et nous commenterons également comment cette mesure mise en œuvre par la Direction Générale de la Marine Marchande affecte votre entrepise à travers le décret royal 186/2023 du 21 mars si vous II s’agit d’une entreprise du secteur nautique.

Tout d’abord, situons le contexte juridique actuel, si vous disposez d’un bateau privé pour votre usage et votre plaisir, que ce soit pour aller à la pêche, vous promener ou partir en familie, le badge d’immatriculation qui doit figurer sur la proue de votre bateau, habituellement (et à tort) appelé enregistrement, doit commencer par un 7ème, ce qui signifie qu’il figure sur la septième liste et que par conséquent, le bateau ne peut être utilisé que pour un usage privé et non commercial. Si, avant l’arrête royal précite, un particulier souhaitait louer son bateau à un tiers, c’est-à-dire en charter, il devait réincrire son bateau sur la sixième liste et devenir entrepreneur nautique. Pour ce faire, il est nécessaire de répondre à des exigences très strictes en termes de sécurité, de traitement des documents, de certificats et de fiscalité, étant un homme d’affaires et bien sûr n’utillisant pas le bateau comme véhicule privé mais comme entreprise.

Par conséquent, avant la publication du RD 186/2023, la réponse à la question de savoir si vous pouviez louer votre bateau privé de la septième liste à un touriste était catégoriquement non, à moins de mettre en ordre tout ce que la DGMM exige à cet effet et a éte brièvement commenteé. 

Puis-je désormais louer mon bateau privé avec l’application de ce RD ?

La réponse après la publication au BOE du fameux RD est que oui, un particulier pourra louer son bateau de la sixième liste pendant trois mois et en profiter également pour un usage privé sur la septième liste le reste de l’année, mais avec plusieurs mais et choses à garder à l’esprit, qui, à ce jour, restent en attente d’être résolus, clarifiés et délimités par la réglementation.

Premièrement, l’article 9 du RD 186/2023 susmentionné dans la section a) mentionne qu’une autorisation expresse pour une licence de navigation ou une expédition peut être demandée pour les bateaux de plaisance qui souhaitent changer leur utilisation temporaire de privée à commerciale pour une durée maximale de 3 mois. Cela signifie qu’après cette demande à la Capitainerie et son approbation, un particulier pourra passer de la liste 7 à la liste 6 pendant trois mois temporairement et exploiter commercialement son bateau, c’est-à-dire le louer à un touriste.

En outre, cette autorisation peut être demandée pour une durée de 5 ans et inclut également les navires battant pavillon de la communauté européenne qui répondent aux exigences appropriées.

Quelles conditions le bateau et le propriétaire doivent-ils remplir pour pouvoir le louer à un touriste en été ?

Tout ce qui brille n’est pas or. Cette nouvelle réglementation, si elle est appliquée à votre bateau, signifie que celui-ci passera d’un usage privé à un usage commercial pendant 3 mois par an, et à ce titre, il devra répondre aux exigences auxquelles répondent déjà les bateaux destinés à la location commerciale. Entre autres exigences, les principales seraient:

      • Obtenir l’autorisation de la Capitainerie pour le changement temporaire du 7 au 6 (évident).

      • Disposer du certificat de conformité CEE correct et à jour du bateau et des moteurs.
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      • Feuille de siège et carnet de navigation ou rôle à jour.
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      • Avoir une assurance Responsabilité Civile pour bateaux de plaisance avec possibilité de location à des tiers sans/avec skipper, sur la sixième liste seulement pendant trois mois et une autre à titre privé pour les neuf restants.
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      • Respecter les règles de sécurité pour les bateaux de location, ce qui signifie disposer du matériel de sécurité à jour et approuvé que la DGMM exige que vous ayez.
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      • Avoir suivi et approuvé la formation de base en sécurité maritime STCW, l’avoir validée dans la capitainerie maritime et qu’elle est en vigueur.
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      • Avoir une assurance Responsabilité Civile pour bateaux de plaisance avec possibilité de location à des tiers sans/avec skipper, sur la sixième liste seulement pendant trois mois et une autre à titre privé pour les neuf restants.
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      • Avoir une assurance accident pour tous les passagers occupant le bateau.
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      • Assurance transport de personnes SOVI pour le nombre d’occupants du bateau.
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      • Inscrivez-vous au régime de recensement du Trésor en tant qu’entrepreneur en utilisant le formulaire 036.
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      • Traitez la déclaration de responsabilité de la Charte auprès du Consell Insular de Menorca.
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      • Avoir des revues et inspections de bateaux (ITB) à jour et signées par un technicien reconnu. Comme il faut passer de la 7ème à la 6ème liste, cela sera obligatoire pour tous les candidats.
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      • Payer la redevance d’aide à la navigation à l’Autorité Portuaire à chaque inscription ou annuellement selon la longueur du bateau.
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      • Informez la société qui gère le mouillage que le bateau va passer de la septième à la sixième liste, allez-y, que 80% des marinas sont réticentes à accepter des bateaux de la 6ème liste et si vous avez le bateau dans un amarrage public comme avec l’Autorité Portuaire, vous pouvez l’oublier, ils devraient donc chercher un nouvel amarrage.
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      • Déclaration trimestrielle de TVA, d’impôt sur le revenu, vous aurez besoin d’un responsable fiscal.
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      • Les déclarations annuelles de TVA et d’impôt sur le revenu des personnes physiques (retenues à la source) nécessiteront un gestionnaire fiscal.
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      • Déclaration de revenus obligatoire pour être entrepreneur même si vous ne dépassez pas les exigences minimales.

    Il faut dire que toutes les exigences ci-dessus sont ce qui est demandé aux bateaux inscrits sur la sixième liste dès le début pour pouvoir être loués et à ce stade il reste à voir comment la DGMM gérera ce nouveau chiffre de « maintenant oui, maintenant non », mais, par une logique écrasante, si l’individu veut devenir entrepreneur, il doit répondre aux mêmes exigences qu’une entreprise actuelle, pendant au moins 3 mois. Il faut cependant continuer d’attendre de voir comment les Capitaineries et surtout la DGMM s’exprimeront, mais les tirs pointent vers ce qui a été dit. En attendant, le Trésor doit déjà se frotter les mains.

    Quand peut-on traiter l’autorisation et louer le bateau ?

    Eh bien, pour cela, il faudra attendre au moins plus d’un an, temps qui reste pour que les articles réglementés par la norme de l’arrêté royal entrent en vigueur. Plus précisément, ces modifications entreront en vigueur le 1er juillet 2024, jusqu’à cette date il ne sera pas possible de demander une autorisation ou de traiter quoi que ce soit mentionné précédemment.

    Comment le secteur nautique dédié aux Charters l’a-t-il vécu ?

    Le secteur l’a pris avec une véritable incrédulité, avec un sentiment d’intrusion et surtout avec le sentiment que tous ceux qui n’ont pas respecté la réglementation sont légalisés à la hâte et qu’ils pourront désormais prendre le train de la légalité comme si de rien n’était. Cela serait arrivé depuis longtemps, car c’est une réglementation qui leur va comme un gant, les soi-disant « Pirate Yachts », qui figurent dans la septième liste sans aucun type de réglementation et illégalement.

    De la part de certaines voix du secteur et des représentants au niveau de l’État, il y a une intention sibylline de la part de la DGMM de régulariser ce qui est illégal et de le mettre en lumière. De plus, les cloches sonnent que le lobby des constructeurs de navires et de plates-formes est en train de sonner. derrière cette modification, Car, avec cette réglementation, il peut être beaucoup plus attractif pour leurs clients d’acheter un bateau et pour les plateformes d’augmenter le nombre d’employés et les revenus. Mais ces affirmations ne sont pas prouvées et ne le seront pas, ce sont juste des vents qui soufflent de certains milieux et à notre avis, c’est une manière opportuniste d’expliquer une circonstance que même les plus avertis n’ont pas vu venir et ne savent plus justifier.

    D’autre part, la DGMM affirme que ces mesures améliorent la compétitivité du secteur nautique et améliorent la sécurité et la durabilité du secteur, ce qui n’est ni compris ni clair.

    Il va sans dire que cette mesure est déjà en vigueur depuis longtemps dans d’autres pays d’Europe centrale et orientale, par exemple en France et en Italie. Un aspect supplémentaire ajouté par la DGMM est que nous adaptons le secteur à ce qui était déjà en vigueur en d’autres pays voisins.

    Quel impact cela a-t-il sur le secteur nautique actuel ?

    Cela affecte dans plusieurs domaines, d’une part, émotionnellement tous ces efforts des entreprises et des entrepreneurs pour construire leurs entreprises de manière stable, légale et solide, ils sentent qu’une réglementation qui sort de nulle part agit comme un pont permettant aux individus de rivaliser. avec eux et les « pirates » peuvent continuer à faire ce qu’ils ont fait sous un toit légal.

    D’autre part, au niveau stratégique commercial, cela affectera toutes les entreprises nautiques, puisqu’il peut y avoir une plus grande offre de bateaux à louer, nous verrons dans quelle qualité et quel prix, plus l’offre que nous connaissons déjà est grande, plus le prix est bas. et moins il y a de résultats. De nombreux entrepreneurs qui ont opté pour des investissements solides se retrouvent dans l’impuissance de ne pas se sentir protégés et de perdre progressivement leur capital et leurs efforts face à un marché qui modifiera de manière volatile les quotas de distribution et les prix au cours de la prochaine année 2024, personne ne pouvait imaginer une telle mesure et cette taille.

    Pour les entreprises qui se consacrent à la location sans skipper, c’est un missile sur leur ligne de flottaison, ou du moins, un mal de dents en attendant de voir comment le marché individuel réagira à une telle opportunité.

    On suppose que le marché des patrons professionnels serait l’un des groupes qui en bénéficieraient, car il semble peu probable (mais pas impossible) que tous les propriétaires privés agissent également en tant que patrons, ce qui pourrait faire augmenter le volume de la demande de patrons.

    Cette réglementation est-elle la panacée ?

    Et bien non, la vérité est que cela ressemble plus à une solution et à une forme de collecte plutôt qu’à une faveur à ceux de la septième liste, les exigences qui seront exigées du fils de tout voisin pour pouvoir travailler comme professionnel nautique pendant seulement 3 mois Ils seront les mêmes que ceux exigés des entrepreneurs actuels, nous y voyons donc peu d’avantages. Il s’agit plutôt d’une manière d’encourager la massification des locations nautiques pour générer des revenus au détriment de la sécurité et du professionnalisme du secteur.

    Comment le voyons-nous dans Nautic Charter Minorque ?

    Notre politique d’entreprise repose sur les valeurs de professionnalisme, de qualité de service, d’engagement en faveur de la légalité et de la sécurité de la navigation, d’équipements nautiques haut de gamme et d’expériences nautiques exquises. Notre bateau est toujours loué avec un skipper, dont la formation est professionnelle et répond à toutes les qualifications, certificats et exigences légales, nos clients apprécient ces valeurs. Notre client régulier recherche un produit avec un skipper professionnel et un service de qualité, pas un bateau à louer sans skipper. Cette qualité et cette exclusivité du service que nous proposons s’acquièrent avec l’expérience, le temps et les connaissances. Cette nouvelle donne juridique nous pousse à renforcer encore plus nos valeurs et est l’occasion pour Nautic Charter de démontrer au marché et à ses clients que nous sommes ce qu’ils recherchent, que l’exclusivité et la qualité ne sont pas bouleversées par les lois royales. décrets du jour à la nuit.

    Notre politique d’entreprise repose sur les valeurs de professionnalisme, de qualité de service, d’engagement en faveur de la légalité et de la sécurité de navigation, d’équipements nautiques haut de gamme et d’expériences nautiques exquises. Notre bateau c’est au quotidien avec un skipper, où la formation est professionnelle et répond à toutes les qualifications, certificats et exigences légales, nos clients apprécient ces valeurs. Notre client régulier a besoin d’un produit avec un skipper professionnel et un service de qualité, sans bateau bruyant et sans skipper. C’est cette qualité et ce service exclusif que nos propositions sont disponibles avec expérience, délais et connaissances. Ce nouveau document juridique nous permet de renforcer l’essentiel de notre valeur et cette occasion de diffuser la Charte Nautic et à nos clients que nous recherchons, que l’exclusivité et la qualité ne soient pas bouleversées pour eux. décrets du jour à la nuit.


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